Indiana American Water utilise ArcGIS Online et le Arrow 200 et fait passer son flux de travail de six mois à une semaine
En tant que filiale de la plus grande entreprise publique américaine de distribution d’eau et de traitement des eaux usées, Indiana American Water dessert plus de 300 000 clients à travers l’État.
Indiana American Water, une filiale de la plus grande entreprise publique américaine de distribution d’eau et de traitement des eaux usées, dessert plus de 300 000 clients à travers l’État.
L’an dernier, Randy Winston, technicien principal du SIG de l’Indiana American Water et son équipe – dont Todd Chapman, Ryan Moore, et Jason Glidewell – ont commencé à chercher des moyens de simplifier les flux de travail de saisie d’actifs de l’entreprise. Cela comprenait l’obtention de cartes sur le terrain, leur transfert au bureau, ainsi que l’intégration des « tel-que-construit » dans le SIG central. Les actifs du réseau de distribution d’eau, tels que les vannes et les bornes d’incendie installées par Indiana American Water, sont fortement réglementés par le gouvernement fédéral et celui de l’État, ce qui rend le suivi de leurs données essentiel.
« Nous voulons nous assurer que nous savons exactement où se trouvent nos vannes et nos bouches d’incendie », dit M. Winston.
Avant, les processus d’installation et de relevés du tel-que-construit pouvaient prendre jusqu’à six mois à compléter.
Limites de l’ancienne technologie de terrain
Autrefois, le transfert des cartes du terrain au bureau pouvait prendre jusqu’à un mois.
Le processus débutait à Greenwood, en Indiana, où l’équipe du SIG du service public créait des fichiers d’extraction avec l’application ArcPad d’Esri. L’équipe transférait ensuite manuellement les fichiers d’extraction de leurs PC vers les ordinateurs des différents bureaux d’opérations à travers l’État. Ces fichiers étaient ensuite transférés par le personnel des opérations vers des dispositifs de terrain tout-en-un, où ils étaient utilisés pour la collecte sur le terrain, puis retransférés à l’équipe du SIG à Greenwood.
« C’était devenu un vrai défi », dit Winston. « Certaines fois, nous faisions des erreurs. Parfois, les données étaient corrompues ou les fichiers n’avaient pas été transférés correctement. En ce qui concerne les délais, cela pouvait prendre de deux à quatre semaines, car après l’extraction et la collecte, les données devaient nous être renvoyées pour vérification. »
Les équipes des opérations et d’ingénierie d’Indiana American Water collaborent afin d’obtenir des représentations cartographiées précises des infrastructures de distribution d’eau et de traitement des eaux usées. Par le passé, cela pouvait prendre jusqu’à 6 mois.
Au siège social, les fichiers provenant du terrain étaient traités et utilisés pour compléter les relevés du tel-que-construit. Pour ce faire, l’équipe du SIG, devait faire concorder le « tel-que-construit » avec les données GPS, les ajouter au SIG central et distribuer les cartes mises à jour à l’échelle de l’organisation.
« Le temps que l’équipe SIG obtienne les données du “tel-que-construit”, les recoupe avec les données GPS, les saisisse dans nos systèmes de production, et permette de les refléter dans les cartes SIG – dans le meilleur des cas cela pouvait prendre de trois à six mois », déclare Winston. « Et c’est un rêve illusoire. »
Il y avait d’autres défis au-delà du délai. Les appareils de terrain n’étaient pas très intuitifs et il leur fallait beaucoup de temps – jusqu’à quinze minutes – pour se connecter au réseau cinématique en temps réel (RTK) de l’État pour obtenir des données de positionnement de haute précision.
Les récepteurs, devaient également être remplacés sous peu au coût de 7 7 000 $ chacun, afin de permettre à ArcPad de synchroniser les données avec ArcGIS Online.
« Il était devenu évident que nous avions besoin de mises à jour logicielles, et le fabricant des anciens appareils nous a dit qu’il n’était pas en mesure de les mettre à niveau parce qu’ils étaient obsolètes », déclare M. Winston. « Nous ne voulions pas avoir à les remplacer juste pour mettre à jour le logiciel. »
Winston a commencé à chercher une solution moins coûteuse, plus rapide et plus conviviale. Il voulait quelque chose qui soit à l’épreuve du temps, qui pourrait évoluer comme la technologie le ferait inévitablement.
Choisir Collector et iPad
L’équipe SIG d’Indiana American Water explorait déjà d’autres façons d’utiliser ArcGIS Online.
« Nous voulions tout transférer à ArcGIS Online d’ici la fin de l’année 2016 pour toutes les opérations sur le terrain », dit-il.
Winston savait qu’ArcGIS Online fonctionnait avec l’application mobile Collector for ArcGIS pour partager les cartes du terrain au bureau sans aucun transfert de fichiers.
« Vous pouvez configurer une carte qui alimente à la fois ArcGIS Online et l’application Collector », dit-il. « Ainsi, toute personne disposant d’un navigateur Web peut se connecter et obtenir un accès, quel que soit l’appareil qu’elle utilise. »
De gauche à droite : iPad Mini 4 connecté au récepteur GPS/GNSS Arrow 200 pour obtenir une haute précision, compatible avec le SIG; le portail Indiana American Water ArcGIS Online pour l’accès aux cartes Web du service public; Collector for ArcGIS tel qu’il apparaît sur les appareils de terrain iOS du service public.
Winston aimait Collector pour d’autres raisons, notamment sa facilité de configuration (pour son équipe) et sa facilité d’utilisation pour les équipes de terrain.
« C’est simple pour tout le monde », dit-il.
L’application permettait également le suivi de l’utilisation. L’équipe du SIG pouvait voir comment les utilisateurs interagissaient avec les cartes et créer des cartes mieux adaptées à leurs besoins en fonction de cette rétroaction.
« Cette information est précieuse pour nous, car nous les aidons à voir les données qui sont importantes pour eux », déclare Winston.
Winston a commencé à élaborer une solution basée sur Collector pour le flux de travail de saisie d’actifs. Il a décidé d’utiliser des tablettes iPad Mini 4 à cause de leur interface conviviale et parce qu’elles pouvaient être remplacées de façon peu coûteuse.
Le seul défi restant était d’augmenter la précision des données de positionnement collectées. En mode natif, les iPad fournissent une précision d’environ 5 mètres.
Obtenir une précision subcentimétrique avec le Arrow 200
À l’époque, Winston cherchait une solution de collecte de données de haute précision — et il s’est avéré qu’un collègue de la New Jersey American Water utilisait justement les récepteurs Arrow 200 GPS/GNSS en raison de cette fonctionnalité.
Le Arrow 200 est un récepteur GPS/GNSS fabriqué par Eos Systèmes de Positionnement® (Eos), partenaire argent d’Esri. Il s’agit d’un récepteur GPS/GNSS léger, fonctionnant à pile qui peut s’attacher à tout sac à dos, ceinture, casque ou autre vêtement porté sur le terrain. Le Arrow 200 se connecte au réseau RTK, satellite et à d’autres réseaux afin de récupérer des métadonnées d’emplacement précises au centimètre près. Il envoie ensuite ces données vers une tablette via Bluetooth et écrase les données de positionnement natives moins précises. Grâce à la mise à jour de Collector en 2016, les récepteurs fonctionnent maintenant sans problèmes avec le flux de travail ArcGIS Online.
Avant d’investir dans le flux de travail constitué de ArcGIS Online, Collector et du Arrow 200, Randy Winston, technicien principal du SIG d’Indiana American Water, a présenté à la direction ses multiples avantages. Parmi lesquels nous retrouvons une expérience de collecte de données rapide, conviviale et extrêmement précise.
« Plusieurs attendaient cette grande précision GPS, nous savions tous que les GPS des téléphones n’étaient pas très précis », a affirmé David Totman, anciennement chez Esri Water, dans un webinaire. « La possibilité de connecter Collector à des récepteurs GPS externes est ce qui en fait une solution professionnelle de collecte de données sur
Les iPad, les récepteurs Arrow 200 et Collector ont été envoyés aux différents bureaux d’opérations sur le terrain. Les équipes ont collecté des données sans devoir attendre les fichiers d’extraction GPS et ont pu partager leurs résultats instantanément avec l’équipe du SIG au bureau via ArcGIS Online.
« Nous avons complètement éliminé tout type de transport de données qui était nécessaire pour l’extraction les fichiers », dit Winston ajoutant aussi que les équipes des opérations aiment utiliser les iPad. « Et nous pouvons maintenant transférer les données du tel-que-construit instantanément. »
Winston a demandé aux équipes de terrain de collecter les données de la canalisation principale à tous les 7,6 mètres (25 pi) en plus de collecter les vannes, raccords et prises d’eau. Cela a créé une série de points nous donnant une vue presque complète de la canalisation principale.
« Nous avons créé un modèle de « points à relier » afin de tracer le croquis des actifs dans le SIG », dit Winston. « Nous ne pouvons garantir que les liens du système sont corrects à 100 % car nous devons encore attendre de recevoir les plans du tel-que-construit afin de nous en assurer. Pendant ce temps, nous pouvons créer un polygone comprenant les emplacements principaux afin d’expliquer que nous avons un léger degré d’incertitude par rapport aux données relevées sur le terrain. Une fois les liens vérifiés, nous éliminerons le polygone ».
Et cela réduit donc de six mois à sept jours le temps passé à effectuer les relevés tout en conservant une vue presque complète des nouvelles canalisations et des actifs.
En saisissant des points qui représentent la canalisation principale à tous les 7,6 m (25 pi) avec une précision submétrique, Indiana American Water peut avoir une représentation très précise de sa canalisation principale en seulement sept jours, c’est du jamais vu dans l’histoire de ce service public.
« Nous fournissons aux gens des opérations ce dont ils ont besoin pour réaliser leur travail en sept à dix jours et cela renforce notre confiance en ce que nous faisons dans le SIG », déclare Winston.
La solution fût accueillie favorablement par nos équipes d’ingénierie et des opérations. L’équipe du SIG a même reçu des demandes provenant de collègues désirant trouver de nouvelles façons d’utiliser ArcGIS Online pour résoudre leurs problèmes.
« Les gens ont des idées qui peuvent les aider à mieux faire leur travail », dit Totman dans le webinaire. « Cela nous donne un bon aperçu de ce qui se passe chez Indiana American Water. »
Pour regarder le webinaire d’une heure donné par Winston au groupe d’utilisateurs lors du Meetup d’Esri Water, cliquez ici. (webinaire en anglais)
Cet article a été traduit de l’anglais. Gardez à l’esprit que toutes les citations et les titres ont été approuvés à l’origine en anglais. Pour voir l’original, modifiez la langue au haut de cette page.